Mythologie

Qui est Seshat ?

Seshat (“celle qui écrit”) est la déesse égyptienne de l’écriture, de l’histoire, de l’astronomie/astrologie, de l’architecture et des mathématiques. Elle est la protectrice des bibliothèques. Elle est également considérée comme la déesse de la sagesse.

Seshat est aussi la “maîtresse de la maison des architectes“, car elle était associée au rituel du cordeau.

Seshat est représentée debout ou assise, vêtue d’une robe moulante en peau de léopard (représentant le ciel étoilé). Elle porte sur la tête une rosette à sept pointes (une fleur ou une étoile à sept branches) surmontée d’un arc renversé, dont la signification n’est pas complètement élucidée.

Elle tient généralement des instruments d’écriture: le calame (roseau taillé en pointe qui sert à l’écriture) et la palette.

Seshat
Seshat

Elle est la parèdre du dieu Thot, détenteur de la connaissance, qui représente l’intelligence et la parole divine (“logos”).

Thot

Seshat accompagne souvent Thot pour l’inscription du nom des souverains ou l’enregistrement des annales (années de règnes) sur les feuilles de l’arbre sacré “Ished“. Cet arbre divin a pour équivalent le perséa (avocatier).

Thot sera assimilé pendant la période gréco-romaine à Hermès/Mercure, plus particulièrement sous le nom d’Hermes Trismégiste. Il est le patron des magiciens.

Si l’on recoupe les écrits de Champollion et de Diodore de Sicile, il semblerait que Thot et Seshat soient représentés dans des bas-reliefs à l’entrée de la “Bibliothèque sacrée” du Ramesseum à Thèbes. Au-dessus de la dédicace “Officine de l’âme” portée sur l’entrée, les deux divinités sont sculptées au bas des jambages, la face tournée vers l’ouverture de la porte. Thot à la tête d’ibis est placé à gauche, et Seshat à droite. Thot est suivi d’un parèdre portant un grand oeil sur la tête, personnifiant le sens de la vue. Seshat est suivie par un parèdre portant une grande oreille également tracée au-dessus de la tête, personnifiant le sens de l’ouïe. Il tient à la main des instruments d’écriture “comme pour écrire tout ce qu’il entend”.

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